A PARIS
« Etrange cargo »
Sous ce titre...étrange, la Ménagerie de Verre, un des lieux les plus vivifiants de Paris, propose un ensemble de spectacles qui lient théâtre expérimental et nouvelles technologies. Trois productions : « Accrochez-moi », par Aglaé Solex, variation proliférante à base de vidéo avec trois personnages ; « Hamlet Machine », de Heiner Müller, par Clyde Chabot, avec participation active et sonore des spectateurs ; « Who is me », de Pier Paolo Pasolini dans une mise en scène de François Orsoni, une adaptation de Jean-Pierre Pancrazi et le seul Fouad Nassah pour interprète. Avec de la vidéo. Une occasion de prendre la mesure des nouvelles formes d'expression des jeunes artistes.
La Ménagerie de Verre, du mardi au samedi à 20 h 30. Relâche dimanche et lundi. Jusqu'au 28 avril (01.43.38.33.44). Prix des places : 80 ou 60 F.
« En attendant Godot »
Beckett continue d'intéresser les metteurs en scène. C'est Gilles Bouillon qui propose sa vision de l'oeuvre du prix Nobel de littérature, dans des décors et costumes de Nathalie Holt. Pierre-Alain Chapuis est Vladimir, Xavier Guittet, Estragon, Léon Napias, Pozzo, Nicolas Devanne, Lucky.
Théâtre Artistic- Athévains, les mardi, vendredi, samedi à 20 h 30, mercredi et jeudi à 19 h, samedi et dimanche à 16 h (01.43.56.38.32).
« Faut pas payer ! »
Voilà un autre prix Nobel qui passionne les gens de théâtre : Dario Fo, dans une traduction française de Valéria Tasca et Toni Cecchinato et une mise en scène de Jean-Pierre Andréani. Une fable très drôle qui s'en prend à la cruauté du monde par la farce. Des femmes dévalisent un supermarché devant la flambée des prix et les quiproquos pleuvent.
Théâtre du Renard, du mardi au samedi à 19 h, relâche dimanche et lundi et le 12 avril (01.42.71.46.50).
EN BANLIEUE
« Démons aux anges »
Philip Boulay met en scène un texte d'Elsa Solal, une jeune femme qui écrit de manière très personnelle et forte et dont on a pu voir il y a quelque temps « Armor », déjà mis en scène par Boulay. C'était même le premier spectacle de la direction de Stanislas Nordey à Saint-Denis. C'est l'histoire de deux êtres qui ont tout perdu, même leur identité sexuelle, nous dit-on... Deux personnages sans autre nom que C1 et C2, un ange, un flic. Un spectacle !
Saint-Denis, Théâtre Gérard Philipe, jusqu'au 22 avril (01.48.13.70.00)
EN REGIONS
« L'Esthétocrate »
Une mise en scène de Jean-Marc Chotteau, pour l'adaptation d'un texte de Pol Bury, sculpteur belge contemporain. C'est lui, l'artiste, qui a inventé ce mot par lequel il désigne et moque les commentateurs des oeuvres, nouveaux « précieux ridicules », comme le dit Chotteau qui joue l'artiste avec Dominique Thomas, l'esthétocrate. C'est très drôle.
Tourcoing, Salon de théâtre Gambetta, à 20 h 30, jusqu'au 14 avril (03.20.27.13.63).
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