Dans moins d’un moins se tiendra le 13e Congrès de la médecine générale à Paris. Plus de 4 000 participants, généralistes, enseignants, internes sont attendus du 4 au 6 avril au Palais des Congrès. Treize ans après sa création, ce rendez-vous est devenu incontournable. La richesse de son programme témoigne du dynamisme de la spécialité. « C’est fabuleux d’avoir vu la profession progresser ces 30 dernières années, estime le Dr Isabelle Cibois-Honnorat, présidente du conseil scientifique du Congrès. Pour les jeunes confrères, cet événement est une chance de découvrir le travail accompli par leurs aînés pour en arriver là. »
Dans son programme, le CMGF 2019 prend le parti de s'attaquer à des sujets d’aujourd’hui et de demain. « Nous voulons nous pencher sur des questions d’actualité qui portent sur l'organisation des soins, mais nous avons également souhaité être prospectifs et anticiper sur des grands enjeux de santé publique comme les perturbateurs endocriniens ou l’antibiorésistance », explique le Dr Marie-Hèlene Certain, secrétaire générale du Collège de la médecine générale.
Le patient au cœur des pratiques
Comme chaque année, le CMGF organise des sessions avec ses grands partenaires. Avec l’Inca, trois sessions permettront de parler de la vie après le diagnostic du cancer, de la recherche en cancérologique ou des perturbateurs endocriniens. Avec l’ANSM, il sera question des erreurs médicamenteuses et avec Santé publique France de comment dialoguer avec les adolescents ou du tabac et des jeunes. La HAS participera à une table ronde sur les pratiques sédatives et l’Assurance maladie à deux plénières, sur santé et travail et sur la chirurgie bariatrique. Le service de santé des Armées aura aussi une place de choix dans le Congrès avec un espace où il animera des ateliers tournants pendant les trois jours. Nouveauté de l’édition 2019, le Collège a aussi signé un partenariat avec les 23 filières de santé Maladies Rares. « Avant l’ouverture du Congrès, une keynote sera consacrée au sujet des maladies rares. Nous nous interrogerons sur ce que la médecine générale peut apporter », explique le Dr Certain.
Comme l’année dernière, une place de choix sera aussi faite aux patients, à travers des sessions sur l’accueil des patients LGBTI (lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et intersexe), par exemple. « Nous allons également organiser un nouvel atelier sur les outils à proposer aux patients –hors médicaments– comme des questionnaires, des listes pour faire ses courses, des ateliers diététiques... », explique le Dr Certain.
Les thèmes d’actualité de la pratique de demain seront aussi au rendez-vous avec des sessions sur la télémédecine, les assistants et IPA ou encore la recertification.
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