Étude

De l’obésité aux troubles urinaires et vice-versa ?

Publié le 10/04/2015
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Chercher des relations entre la glycémie, le poids et la prostate, il fallait y penser ! Une étude coréenne menée chez 1 108 hommes de plus de 40 ans suivis pendant 5 ans, montre que le volume de la prostate augmente parallèlement avec l’augmentation de l’IMC et la survenue d’un syndrome métabolique. La prise de poids, l’IMC et le tour de taille étaient positivement et significativement corrélées à la croissance de la prostate.

En analyse multivariée, la prise pondérale, l'IMC et le tour de taille ont été associés à la croissance de la prostate ; la corrélation était nette dans le groupe initialement obèse, mais pas chez ceux dont l’IMC de base était < 25 kg / m2. Une autre présentation, danoise celle-là, montre que la nocturie, en perturbant les premières heures de sommeil profond augmente la glycémie. Après trois mois de traitement des 841 patients, l’allongement de cette phase de sommeil de 1, 2 et 3 heures diminue la glycémie respectivement de 1,9, 3,8 et 5,7 mg/dl.


Source : lequotidiendumedecin.fr