Il y a quelques jours, l'alerte donnée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) concernant des cas de graves pneumopathies (environ 400 patients et plusieurs décès) aux Etats-Unis a engendré de nombreuses réactions et commentaires de la part des addictologues et pneumologues. Santé publique France a de son côté mis en place une surveillance d’éventuels problèmes équivalents sur notre territoire.
L'usage de dérivés huileux en question
Des images de certains scanners de patients publiées par les CDC montrent l'étendue des lésions provoquées par une pneumopathie lipoïde, comme on le voit ci-dessus. Les alvéoles ont été touchées par des substances huileuses qui ont été inhalées par les patients. Le New England Journal of Medicine (NJEM) qui a consacré un article sur ce sujet indiquait que « 80 % des vapoteurs malades ont rapporté avoir utilisé des produits nicotiniques et à base de tétrahydrocannabinol (THC) ou de cannabidiol (CBD) ». L’usage de dérivés huileux de cannabis serait parfois en cause.
Il en découle que ces substances huileuses se déposent dans les alvéoles, altèrent le surfactant et déclenchent localement une réaction inflammatoire qui perturbe fortement les échanges gazeux.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation