L'épidémie d'Ebola a fait 1.229 morts, a indiqué mardi l'OMS. Entre les 14 et 16 août il y a eu 113 nouveaux cas (confirmés, probables ou suspects) et 84 décès dans les pays d'Afrique de l'Ouest touchés, selon ce nouveau bilan. Au total, depuis le début de l'épidémie en mars, l'OMS a comptabilisé 2.240 cas, dont 1.229 décès.
C'est au Liberia qu'il y a eu le plus de nouveaux décès entre les 14 et 16 août, avec 53 morts et 48 nouveaux cas. En Guinée, d'où est partie l'épidémie, il y a eu 14 nouveaux décès et 24 nouveaux cas. En Sierra Leone, il y a eu 17 morts et 38 nouveaux cas. Au Nigeria, il y a eu trois nouveaux cas, et aucun décès en trois jours. Le pays le plus peuplé d'Afrique enregistre au total 15 cas, dont quatre morts.
Par ailleurs, l'OMS a décidé de la mise en place d’un groupe de travail avec l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et l'Association internationale du transport aérien (IATA) pour surveiller l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Ce groupe de travail "Voyage et Transport fournira des informations en temps opportun au secteur du voyage et du tourisme ainsi qu'aux voyageurs", a indiqué l'OMS dans un communiqué. Une première réunion a eu lieu le 13 août.
L'OMS rappelle toutefois que le risque de transmission du virus Ebola pendant les voyages en avion est "faible" et souligne que le virus, contrairement à des maladies comme la grippe ou la tuberculose, ne se transmet pas par voie aérienne."Le risque d'être infecté dans un avion est aussi faible étant donné que les personnes malades se sentent généralement si mal qu'elles ne peuvent pas se déplacer", relève par ailleurs l'OMS, qui explique qu'une personne qui est infectée ne peut transmettre le virus qu'une fois que les premiers symptômes sont apparus (la durée d'incubation oscillant entre 2 à 21 jours).
Le 8 août, l'OMS a décrété une urgence de santé publique mondiale contre l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, et recommandé des mesures d'exception dans les pays affectés. L'OMS demande que tous les voyageurs quittant les pays affectés fassent l'objet d'un examen dans les aéroports, les ports et aux principaux postes frontières. L'organisation demande aussi que toute personne suspecte ne soit pas autorisée à voyager, sauf s'il s'agit d'une évacuation médicale.
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