Le vapotage n’aura attendu aucune validation scientifique pour s’imposer dans les cabinets de médecine générale ! En effet, « les MG sont particulièrement concernés par la cigarette électronique (CE) dans leurs pratiques quotidiennes » confirme une étude conduite par N. Messaadi (Lille). Pour autant, « ils la connaissent peu et demandent des informations fiables pour répondre aux questions de leurs patients ».
Côté patient, dans la file active d’un généraliste, près d’un sur deux (47%) a déjà testé la CE selon une étude menée par B. Métadieu (Paris), avec pour près de la moitié d’entre eux la volonté d’arrêter leur consommation tabagique. À ce titre, la substitution nicotinique reste le moyen de sevrage le plus plébiscité par les patients tandis que la varénicline et le bupropion sont moins connus et moins utilisés, indique une autre étude menée par L.Girardot (Reims)<. Les patients reconnaissent par ailleurs « comme utile l’apprentissage de certaines compétences visant à gérer leur vie sans tabac (gestion du stress, des situations à risque, etc.) mais, paradoxalement, ils utilisent peu les aides pouvant leur permettre d’acquérir ces compétences ».
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés