Donnant-donnant, c’est le principe retenu par Marisol Touraine dans ses relations avec l’industrie pharmaceutique. Grâce à un prix négocié (28 700 euros hors remises secrètes) par le Comité économique des produits de santé avec le laboratoire MSD nettement inférieur à ses concurrents, le Zepatier® se voit gratifier d’un allégement significatif de charges administratives. Dans un arrêté du 22 décembre publié le 4 janvier 2017 au Journal Officiel, la prescription de l’antiviral est conditionnée à la seule prise en compte de la mise en évidence d’un génotype de type 1 et 4. La contrainte de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) est donc levée pour le Zepatier®. Ce qui devrait sans nul doute orienter les prescriptions vers ce produit dans le cadre de l’universalisation des traitements innovants contre l’hépatite. Cette arme nouvelle suffira-t-elle à faire fléchir dans ses négociations avec le CEPS le laboratoire Gilead, leader sur ce marché, afin de réduire le prix de l’Harvoni (46 000 euros sur trois mois hors remises) ? Les associations de patients sont toutefois montées au créneau pour exprimer leur mécontentement. Vingt-vinq pour cent des malades français sont porteurs d’un autre génotype. Pour bénéficier d’un autre antiviral d’action directe, les patients devront donc passer par la tenue d’une RCP.
Brève
Hépatite C, la RCP n’est plus obligatoire pour le Zepatier®
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Publié le 05/01/2017
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visuel Zepatier
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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