« C'est une catastrophe. Les pionniers sont partis ou vont partir. Il y a un manque de successeurs. Plusieurs centres de la douleur sont menacés de fermeture », s'inquiète Patrice Queneau, coauteur d'un rapport alarmant de l'Académie de médecine sur les douleurs chroniques. En effet, pour le seul renouvellement des effectifs des centres actuels, il faudrait former 30 à 35 médecins de la douleur chaque année. L'académie s'inquiète du remplacement du diplôme d'études en deux ans "médecine de la douleur et médecine palliative" par une simple formation spécialisée transversale d'une année seulement. Selon Alain Serrie, un des pionniers de la lutte contre la douleur, il n'existe que quatre enseignants de cette spécialité en France. Or, 4,2 millions de personnes souffrent dans l'Hexagone de douleurs rebelles invisibles à l'examen. Ces patients ont absolument besoin de ces centres. Les pathologies, qui relèvent des examens normaux mais pour lesquelles les patients souffrent, sont par exemple les fibromyalgies, les douleurs chroniques aux coccyx, les vessies interstitielles, l'intestin irritable, les névralgies faciales, les céphalées... Ces centres prennent en charge 5 000 patients par centre et par an. Leur délai moyen d'attente est de trois mois. La demande de consultations ne fait que croître.
Brève
La prise en charge de la douleur fortement menacée
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Publié le 18/10/2018
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Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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