Le Collège de la médecine générale vient d’intervenir dans le débat sur la prescription des nouvelles molécules du sevrage alcoolique. Dans un communiqué, le Collège que préside Pierre-Louis Druais relève avec un peu d’agacement qu’alors que l'ANSM a pris une position claire en mai 2013 en ne préconisant pas «de restriction de prescription» pour le nalméfène, la Commission de la transparence de la HAS a pris «des positions variables dans le temps» pour au final réserver cette prescription «aux spécialistes en addictologie, aux médecins des Centres de Soins et d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) ou des consultations d'addictologie hospitalières».
Un positionnement qui n’est pas du tout celui du Pr Pierre-Louis Druais. Selon lui, elle «exclurait de la prise en charge la grande majorité des patients puisque les services spécialisés prennent en charge seulement 5% des patients concernés». Rebondissant sur la mise au point de Marisol Touraine, qui s’est prononcée fin février pour donner la possibilité de prescrire ce médicament à tous les médecins, le Collège insiste pour que « la prescription du Nalméfène soit ouverte à l'ensemble des médecins généralistes, sans conditions particulières pour son remboursement».
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