A partir du 1er novembre prochain, une demande d’accord préalable établie par le médecin sera nécessaire pour qu’en initiation de traitement, (quand le malade ne s’est pas vu prescrire du médicament depuis six mois) le patient puisse bénéficier de la prise en charge de la rosuvastatine et de l’ézétimibe (seul ou en association). Cette décision, est, selon l’Uncam, justifiée par le caractère particulièrement coûteux de la prise en charge de ces médicaments ainsi que par le non respect des recommandations de la HAS. L’objectif semble donc être d’améliorer le bon usage de ces médicaments conformément aux recommandations de la HAS et de maîtriser les dépenses de santé publique. Les médicaments concernés : ceux qui contiennent de la rosuvastatine (Crestor®), ceux qui contiennent de l’ézetimibe seul (Ezetrol®), et ceux qui contiennent de l’ézétimibe en association : Inegy®, Vytorin®.
La CSMF a réagi très négativement à cette annonce. Dans un communiqué, le syndicat de Jean-Paul Ortiz proteste :" Demain, les médecins vont-ils être soumis à l’accord préalable de l’UNCAM pour exercer leur métier?", s’interroge-t-il, dénonçant cette "intrusion de l’Assurance Maladie dans les prescriptions médicales" et "une atteinte à l’indépendance et à la liberté de prescription."
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