Peut-on encore sauver la psychiatrie publique française ? Jusqu'à présent, tout va mal… L'heure exige des actes forts selon Frédéric Valletoux lors de son discours prononcé lors de l'inauguration des salons de la Fédération hospitalière de France le 21 mai dernier ; et non plus de simples rustines. Le président de la FHF a surtout dénoncé le différentiel observé entre la psychiatrie de service public (+1,2 % par an) et la psychiatrie privée à but lucratif (+3,2 %) sur les sept dernières années. Mais au-delà de l'aspect économique certes essentiel, les enjeux d'une psychiatrie aujourd'hui en déshérence mériteraient d'être définis. Le fossé se creuse aujourd'hui entre les tenants d'une psychiatrie biologique et les défenseurs d'une psychiatrie institutionnelle, entre ceux qui préconisent le retour de la discipline dans le giron de la médecine et les avocats de son irréductible singularité sans compter les politiques qui aspirent à psychiatriser toute déviance. Certes Agnès Buzyn s'est récemment engagée à faire bénéficier la psychiatrie de nouveaux moyens lors du PLFSS 2020. Un délégué a été nommé. Mais pour quoi faire ? Colmater les brèches du navire ? Quel est son cap ? On attend des directives…
Brève
Psychiatrie, quelles directives
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Publié le 23/05/2019
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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