"La maire de Rome Virginia Raggi a annoncé mercredi la mise d'un plan de désinfection extraordinaire après une série de cas suspects ou avérés de Chikungunya. Il sera procédé à toutes les interventions nécessaires "dans toutes les zones urbaines dans lesquelles ont été vérifiés les cas cliniques notifiés par les autorités sanitaires locales (Asl)", précise le Capitole.
Quelque 17 cas de Chikungunya ont été recensés depuis quelques jours dans la région du Latium (centre), dont six à Rome, selon les données du Service régional de surveillance des maladies infectieuses (Seresmi). Une dizaine ont été détectés chez des personnes qui résident, ou ont séjourné, à Anzio, commune située à 50 km de la capitale, où des mesures de désinfection ont déjà été prises. Ils est probable qu'elles aient été infectées par un moustique contaminé présent dans la zone, selon le Seresmi.
Une situation jugée préoccupante par la ministre italienne de la Santé, Beatrice Lorenzin, qui a jugé la réaction de la marie de Rome trop tardive. "Il s'est écoulé trop de temps depuis la demande d'intervention de l'autorité de l'Asl" qui remonte au 7 septembre, a-t-elle déploré mercredi. Le ministre a également annoncé comme "très probable la décision d'un arrêt des dons de sang" dans la capitale italienne.
Ce n'est pas la prremière fois que l'Italie est confronté à cette pathologie tropicale. En 2007, près de 250 cas de Chikungunya avaient été détectés en Emilie-Romagne (nord) probablement transmis par un voyageur infecté de retour d’un séjour en Inde où sévissait une épidémie. Le virus est transmis par les moustiques du genre Aedes aegypti et par les moustiques tigres (Aedes albopictus) qui peuvent également transmettre la dengue et la fièvre jaune.
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