L'épidémie de choléra au Yémen a fait près de 1.000 morts. "Le temps presse pour sauver les gens qui sont tués (par les combats) ou qui meurent de faim et maintenant le choléra vient encore plus compliquer les choses", a déclaré le coordinateur de l'ONU au Yémen Jamie McGoldrick, en annonçant ces chiffres. "Nous nous battons pour faire face en raison du manque de ressources. Il y a besoin d'une action immédiate", a-t-il insisté lors d'un point presse dans la capitale jordanienne Amman.
Le plan d'action de l'ONU aurait besoin d'un budget de 1,8 milliard d'euros, mais seulement 29% des fonds nécessaires ont été collectés auprès des Etats membres, a regretté M. McGoldrick. "Nous avons besoin de ressources et d'argent", a plaidé une nouvelle fois le coordinateur de l'ONU en espérant une réaction rapide des donateurs internationaux.
Selon lui, plus de 130.000 cas présumés de choléra ont été enregistrés au Yémen et 970 personnes sont mortes de la maladie dont pour moitié des femmes et des enfants. "Ce qui est terrible au Yémen c'est que l'humanité est victime de la politique", a-t-il déploré, rappelant la situation tragique d'un pays ravagé par la guerre.
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