Une nouvelle méthode mise au point avec l'université de Monash en Australie est testée actuellement à Nouméa pour tenter d'éradiquer la dengue. Celle-ci consiste en l'introduction de la bactérie Wolbachia chez les moustiques Aedes Aegypti, vecteurs des arboviroses. "Une fois à l'intérieur du moustique, la Wolbachia retire à l'insecte sa capacité de transmettre des virus tels que la dengue, le zika et le chikungunya", a indiqué la mairie de Nouméa dans un communiqué.
Cette bactérie est présente de manière naturelle dans 60 % des insectes. Avec l'appui de la Direction des affaires sanitaires et sociales (DASS) et l'Institut Pasteur, des moustiques porteurs de la bactérie vont être produits puis lâchés dans les quartiers de la ville, d'ici début 2018.
"Ces nouveaux moustiques iront ensuite se reproduire avec les moustiques locaux et transmettront la bactérie à leur progéniture", a indiqué la mairie, qui espère éliminer les arboviroses d'ici 3 ou 4 ans. Depuis 2011, des tests de cette méthode, réalisés dans cinq pays différents (Australie, Indonésie, Brésil, Vietnam et Colombie), ont démontré un arrêt complet ou une réduction significative de la transmission. La Nouvelle-Calédonie enregistre chaque année plusieurs centaines de cas de dengue. En septembre dernier, une femme de 61 ans a succombé à la maladie.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation