« Le laboratoire Pfizer France nous a informés de sa décision de retirer du marché français son produit, le Cytotec, largement utilisé en gynécologie hors AMM, qui sera effective le 1er mars 2018 », a expliqué le Dr Christelle Ratignier-Carbonneil, DG adjointe de l'ANSM lors des Etats généraux des infections nosocomiales et de la sécurité du patient organisés par Le Lien. Cette association de patients avait lancé une pétition pour stopper la pratique du déclenchement de l’accouchement avec le Cytotec. Sur le marché depuis 1987, ce médicament est très peu utilisé en gastroentérologie et l'est majoritairement pour l'IVG et le déclenchement artificiel de l'accouchement à terme. Pour ce dernier cas, des effets indésirables graves, notamment cardio-vasculaires, ont été rapportés lors de l’usage de cette molécule appelée misoprostol. En 2013, l'ANSM avait déjà mis en garde contre les risques graves pour l'enfant et sa mère de cet usage. Selon l'Agence, ce délai octroyé permettra aux industriels qui commercialisent déjà les médicaments Gymiso et Misoone contenant la même molécule d'augmenter leur production, afin de sécuriser l'accès à l'IVG médicamenteuse (128 000 en 2015). Selon Alain-Michel Ceretti, le fondateur du Lien, qui qualifie le retrait de bonne nouvelle, « cette affaire révèle la faiblesse de l'autorité de l'Etat en matière de sécurité sanitaire ».
Brève
Le Cytotec retiré du marché français par le laboratoire Pfizer en mars 2018
Par
Publié le 19/10/2017
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

visuel Cytotec
Crédit photo : GARO/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation