Le 15 septembre dernier, Jean Castex, Premier ministre a donné son aval à la mairie de Paris pour ouvrir de nouveaux sites d'accueil des consommateurs de crack. Toutefois, il émet une réserve sur celui prévu près d'une école dans le XXe arrondissement. Car l'opposition dans ce quartier de la part des riverains est vive. Le 16 septembre, plus de 500 personnes ont manifesté pour s'opposer au projet de la rue Pelleport dans le XXe arrondissement.
« Utiles et efficaces »
Cet avis semble faire suite à celui d'une mission de l'Assemblée nationale qui avait rappelé la veille la pertinence de ces salles de consommation à moindre risque (SCMR), les jugeant « utiles et efficaces », le Premier ministre approuve ainsi les quatre nouveaux sites proposés fin août par la maire de Paris, Anne Hidalgo. Ceux-ci « ont vocation à s'inscrire dans le cadre expérimental offert par la loi du 24 janvier 2016 que le gouvernement prendra l'initiative de proroger » dans le cadre du PLFSS qui sera présenté le 6 octobre prochain. Jean Castex souhaite ainsi poursuivre le déploiement de l'offre de soins dans le cadre du plan crack signé en 2019 entre l'État et la ville. La loi de 2016 avait autorisé l'expérimentation des SCMR jusqu'en 2022. Les acteurs parties prenantes dont la mairie de Paris s'inquiétaient de savoir si ce renouvellement aurait lieu ou pas.
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