Après une expérimentation initiée fin mars dans deux départements, 60 départements et 12 ARS vont déployer le rétrotracing à partir de mi-juin. Puis la généralisation sera effective dans toute la France à partir du début juillet. Le rétrotracing est un outil complémentaire du contact tracing dit classique ou prospectif. Il s'intéresse plus précisément aux origines de la contamination. L'objectif est de repérer des situations ponctuelles ou inhabituelles pendant laquelle une personne devenue positive aurait pu contaminer d'autres personnes. Selon l'assurance maladie qui vient d'annoncer cette généralisation, le rétrotracing permet de mieux documenter les situations à risque de super-contamination en identifiant des événéments ou rassemblements de personnes contaminées. Suite à l'expérimentation dans les deux départements pilotes, près de 10 % des patients zéro contactés par l'assurance maladie ont identifié un événement jugé comme étant à l'origine de leur contamination et donnant lieu au repérage de personnes co-exposées. Et près de 10 % de ces personnes co-exposées après avoir suivi leur isolement sont elles-mêmes devenues positives. Grâce au rétrotracing, des chaînes de contamination ont été stoppées. Avec une circulation du virus moindre (soit moins de 5 000 nouveaux cas par jour) comme nous le vivons actuellement, ce dispositif devient très pertinent et adapté à la stratégie tester-tracer-isoler, souvent mentionnée par le gouvernement et pas toujours bien appliquée.
Pandémie Covid
Le rétrotracing généralisé à partir de début juillet
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Publié le 17/06/2021
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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