Le ministre de la Santé a reçu lundi au centre hospitalier de Melun une première dose de vaccin AstraZeneca contre le Covid-19.
« Je n'ai rien senti, vous avez été formidable », a déclaré le ministre de la Santé à l'infirmière qui a procédé à l'injection. Le vaccin AstraZeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme Olivier Véran, neurologue de formation.
« À partir de maintenant, il va falloir que ça dépote », a estimé le ministre, espérant pouvoir « dans les 15 jours vacciner l'ensemble des soignants, pompiers et aides à domicile ».
« J'invite l'ensemble des soignants à se faire vacciner, dans leurs hôpitaux, les centres de ville, toutes les structures à leur disposition, pour pouvoir se protéger au plus vite », a déclaré un peu plus tard le ministre devant la presse.
« Il va falloir que ça dépote »
Il a précisé que la France avait reçu « 270 000 doses samedi », les premières injections ayant eu lieu dès ce week-end. « Dans deux jours, nous recevrons 300 000 doses supplémentaires, et encore des centaines de milliers de doses qui arriveront tout au long du mois de février », a-t-il encore précisé.
Interrogé sur l'efficacité du vaccin AstraZeneca sur le variant sud-africain, alors que les autorités sanitaires d'Afrique du Sud ont suspendu dimanche la campagne de vaccination à l'aide du produit de ce laboratoire, il a répondu que ce variant était très peu présent sur le territoire français.
« Je continue de recommander la vaccination par le vaccin AstraZeneca qui protège contre 99 % des virus qui circulent sur notre territoire », a-t-il assuré.
Il a affirmé qu'il reviendrait au centre hospitalier de Melun dans neuf à douze semaines, pour recevoir sa deuxième injection.
Avec AFP
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?