Il n’y a pas que Monoprix à s’intéresser à l’installation en grandes surfaces de bornes de téléconsultation. Une parapharmacie d’un centre Leclerc de Gien (Loiret) s’y est aussi essayée depuis le mois d’octobre 2020... jusqu’à la semaine dernière. La société Medadom, fournisseur de la cabine, a en effet décidé de retirer son équipement de l’établissement.
Dans un communiqué, la société précise qu’il s’agissait de « la seule et unique borne installée en GMS », à la demande de cette parapharmacie et sans aucun partenariat avec l’enseigne Leclerc, précise-t-elle au « Quotidien ». « Ceci entérine notre ferme décision de ne pas installer de bornes de téléconsultation en GMS », indique Medadom.
Polémique close... pour Medadom
Cette jeune entreprise, qui a déjà installé près de 950 bornes et cabines à travers la France, principalement dans des officines et des mairies, ne souhaite pas se mettre à dos les pharmaciens, ses principaux clients. Dans les colonnes du « Quotidien du Pharmacien », le président de l'Union des groupements de pharmaciens d'officine (UDGPO), Laurent Filoche, s’est réjoui de cette nouvelle.
Au mois d’avril, la présence de deux cabines de téléconsultation de la société Tessan dans deux magasins Monoprix, l’un à Malakoff (Hauts-de-Seine), l’autre à Troyes (Aube), avait fait bondir l’Ordre des médecins et les syndicats professionnels. « La santé n'est pas un commerce » avait averti le CNOM, en rappelant que la télémédecine ne devait pas s’affranchir des exigences du parcours de soins. Contactée, Tessan n’a pas été en mesure de répondre au « Quotidien » sur ses projets d’implantation.
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