Le jour, c'est une clinique stambouliote comme les autres. Mais quand le soleil se couche, ses médecins et ses cadres cèdent la place à une poignée de confrères syriens qui soignent alors gratuitement leurs compatriotes réfugiés sur les rives du Bosphore. Médecins du monde en Turquie est à l'origine de ce projet.
À la clinique de Fatih, dans le centre d'Istanbul, on parle turc le jour et arabe la nuit. Les praticiens et praticiennes qui tiennent – jusqu'à 21 h 30 – consultations nocturnes ont été aussi, pour gagner leur vie, femme de ménage ou laveur de voiture. Une journaliste du « Monde » (édition du 12 avril) a fait de cette situation peu commune un récit extraordinaire.
On y apprend que chaque médecin syrien (généraliste, gynécologue, pédiatre, chirurgien…) engagé dans cette aventure assure en moyenne 45 à 50 consultations quotidiennes pour ses compatriotes et qu'il faut parfois renvoyer des malades chez eux en leur demandant de revenir le lendemain tant ils sont nombreux à se présenter.
Un médecin témoigne de l'état de fatigue de ces patients pas comme les autres. Conditions de vie très difficiles, précarité financière, traumatisme de la guerre… Ils sont tout simplement, constate l'homme de l'art, « exténués ».
Le programme Emmie au Québec ou comment amener les femmes enceintes à se vacciner
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval