Le marché du médicament et les pharmacies grecques subissent de plein fouet la crise que connaît le pays depuis plusieurs mois.
D’après Kostas Lourantos, président de l’union des pharmacies d’Attique (où se trouve Athènes, lieu de résidence de 40 % de la population), « les compagnies pharmaceutiques n’ont plus intérêt à vendre en Grèce où hôpitaux et pharmacies sont endettés ».
Selon lui, quelque 160 types de médicaments manquent aux officines. « Des patients atteints de maladies graves, comme le cancer ou la sclérose en plaque peinent à trouver des médicaments devenus trop chers, que les hôpitaux ou les pharmacies ne peuvent acheter », note Vassiliki Kalyva, une pharmacienne du centre d’Athènes.
Les importations se font au compte-gouttes, et les sociétés étrangères demandent de plus en plus à être payées d’avance, craignant de ne pouvoir recouvrer leurs créances. Les multinationales pharmaceutiques n’échappent pas à la tendance : « C’est le cas de Roche, Bayer, Novartis ou Sanofi », estime M. Lourantos.
En plus des difficultés d’approvisionnement, les pharmacies doivent survivre sans le concours d’EOPYY, nouvelle caisse issue du rassemblement de plusieurs organismes d’assurance-maladie, en pleine tourmente financière.
« L’EOPYY nous doit 750 millions d’euros depuis janvier 2012 tandis que les dettes des années précédentes s’élèvent à 250 millions », précise M. Lourantos.
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