L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) veut renforcer ses relations avec les patients. Elle a organisé ce mercredi 19 décembre une « journée d’information et d’échanges » avec plusieurs associations d’usagers, notamment Maladie rares infos services, l’AFM-Telethon, l’AFLAR (maladies rhumatismales), l’AFD (diabète), la Ligue nationale contre le cancer ou Actions traitements...
L’organisation de l’agence a été décortiquée à leur intention. L’accent a été mis sur la représentation des patients au conseil d’administration et dans plusieurs commissions et groupes de travail de l’ANSM.
« C’est une nouvelle donne, précise Jean-Baptiste Brunet, directeur de la stratégie de l’agence, il faut améliorer la formation des associations, et nous allons y mettre les moyens ».
Le circuit du médicament méconnu
L’initiative a été bienvenue, à en croire Jacques Bernard, président de Maladies rares info services, qui se dit « sidéré » par la méconnaissance des rouages du circuit du médicament par certaines associations. Pour lui, l’ANSM doit aller plus loin, et « organiser une mise à niveau pour que tout le monde parle la même langue ».
L’ANSM a lancé en 2012 un premier appel à projets auprès d’associations. Elle vise « la promotion d’initiatives dénuées de liens avec l’industrie, et favorisant le bon usage et la sécurité d’emploi des médicaments et produits de santé ».
Neuf projets ont été retenus, dont le but est d’optimiser l’information des patients, de recueillir des données sur les difficultés pratiques rencontrées lors de l’utilisation de certains produits de santé, ou encore de faciliter la remontée des signalements d’effets indésirables. L’ensemble de ces projets est subventionné par l’ANSM à hauteur de 260 000 euros.
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