Les Laboratoires Servier viennent de signer deux premiers chèques dans le cadre de l’affaire Mediator. L’un, d’un montant de 3 000 euros, est versé à la demande de la cour d’appel de Versailles pour financer une partie des frais de justice engagés par un patient. « Cela paraît peu de chose mais cela permet à la victime de payer un expert médical », commente l’avocat Me Gérard Montigny. L’autre chèque est adressé à une personne ayant fait appel au fonds d’indemnisation national. Le collège d’experts a conclu à l’existence d’un lien de causalité entre la prise du Mediator et l’état de santé du plaignant. L’incapacité fonctionnelle de ce dernier a été estimée à 5 %, ce qui, selon les informations du « Parisien », lui permet de recevoir environ 10 000 euros (le montant de l’indemnisation n’est pas public).
Créé en septembre 2011, le fonds d’indemnisation des victimes du Mediator, géré par l’ONIAM, a reçu plusieurs milliers de demandes d’indemnisation. À ce jour, 831 dossiers ont été examinés par le collège d’experts ; 712 ont été rejetés et 112 jugés recevables, toujours selon « le Parisien », qui indique que les experts ont retenu une incapacité très faible, « limitée en majorité entre 5 % et 10 % », dans les cas où l’imputabilité est établie.
Le Mediator a été commercialisé entre 1976 et 2009. Il serait à l’origine de valvulopathies cardiaques et d’hypertensions pulmonaires dont le nombre de cas donne lieu à une intense bataille d’experts. De même, le nombre de décès imputables – 3 selon Jacques Servier, 500 selon l’AFSSAPS – porte-t-il à polémique.
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