Alors qu’en 2011, aucune des 47 molécules autorisées par l’Agence européenne du médicament n’était fabriquée en France, l’Hexagone en produit quatre sur les 53 nouvellement autorisées sur la période 2012-mi 2013.
Le cabinet de conseil Roland Berger, qui publie cette étude, note que pour la même période, « l’Allemagne produit 14 médicaments, le Royaume-Uni dix, et l’Espagne et l’Italie cinq chacune ».
Pour Roland Berger, l’explication est simple. La plupart des autorisations de mise sur le marché concernent aujourd’hui des médicaments biologiques. Or la France dispose surtout de sites de production chimiques, « avec un âge moyen des molécules qui sortent de ses sites de 18 ans ».
Sur ces bases, Roland Berger calcule que l’industrie du médicament devrait perdre entre 600 et 800 emplois en France en 2014.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé