Emmanuel Macron a relancé le débat sur les 35 heures, en se déclarant (juste avant sa nomination au poste de ministre de l’Économie) favorable à une dérogation possible au sein des entreprises.
Le déluge de réactions ne s’est pas fait attendre, malgré un démenti immédiat de Matignon. À l’hôpital, les 35 heures ont de fait désorganisé de nombreux hôpitaux et creusé leur déficit. Les 45 000 recrutements prévus initialement n’ont été que partiellement réalisés. Les comptes épargne temps (CET) ont explosé : entre 2002 et 2012, les médecins hospitaliers ont accumulé deux millions de jours RTT. Le gouvernement Fillon, début 2012, a désamorcé la bombe en débloquant une enveloppe exceptionnelle pour régler l’addition. Mais les stocks se sont reconstitués, et le problème reste entier. Marisol Touraine a admis en février, au Sénat, que les 35 heures avaient bousculé l’organisation des établissements. Avant d’ajouter : « La réduction du temps de travail a été au cœur des grandes conquêtes sociales ».
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