Dans son rapport, le CEC a émis plusieurs recommandations dans le but de démocratiser davantage les cures thermales conventionnées qui s'avèrent plus difficilement accessibles aux populations jeunes et actives.
Pour « adapter les modalités des cures aux contraintes de la société », les parlementaires suggèrent l'expérimentation de cures fractionnées « pour certains adultes », le développement des « cures du soir » pour les personnes résidant à proximité d'une station, voire la possibilité de « dispenser des soins le dimanche ».
En ce qui concerne les enfants, le CEC appelle à accélérer la mise en œuvre de l'expérimentation de fractionnement des cures en deux séquences, laquelle n'est toujours pas vraiment lancée, « plus de deux ans après la décision de principe ». Alors que certaines caisses d'assurance maladie peuvent mettre plusieurs mois à confirmer un accord de prise en charge, contraignant parfois des patients à annuler leur cure, faute d'accord dans les temps, les parlementaires recommandent de limiter le délai de réponse de l'assurance maladie à un mois maximum. Pour faciliter l'accès des actifs au thermalisme, le CEC prône aussi d'« introduire les cures thermales dans le panier de soins minimal pris en charge par les assurances complémentaires souscrites par les entreprises ». Si de nombreuses complémentaires ont déjà pris l'initiative de le faire, la non-intégration des soins thermaux dans ce panier défini par décret du 10 septembre 2014, « n'a pas été un bon signal envoyé par les pouvoirs publics aux mutuelles sur la place du thermalisme dans notre système de soins », soulignent les rapporteurs.
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