Après le stade Vélodrome à Marseille à la mi-mars, le Groupama Stadium à Lyon (10 000 piqûres pendant le week-end de Pâques), c’est le Stade de France qui a ouvert ses portes à la vaccination ce mardi à Saint-Denis, alors qu’à Lille, la mobilisation générale s’opère dans les locaux du Zénith, sous la coordination du CHU.
« Le Stade de France, c’est le patrimoine commun de tous les Français, avait justifié Mathieu Hanotin, le maire de Saint-Denis sur Franceinfo. Utiliser cet endroit qui a connu à la fois toutes les joies, avec les victoires sportives, et toutes les peines, avec les attentats, pour faire retrouver de l’espoir aux Français, c’est un très beau message. »
L’objectif des autorités sanitaires est de parvenir rapidement à 10 000 injections par semaine dans cette enceinte en Seine-Saint-Denis, département le plus durement frappé par le Covid et où le taux d’incidence frôle toujours les 800 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur sept jours, selon les derniers chiffres.
Un enjeu pour les habitants de Seine-Saint-Denis
« On va commencer avec 15 lignes de vaccination, pour atteindre 1 500 chaque jour. On va ensuite essayer de monter à 2 500 ou 3 000 », a déclaré sur place à l’AFP Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix Rouge. « Maintenant, il faut que les gens aient confiance et s’inscrivent, il y a un vrai enjeu dans le département ».
Selon la directrice générale du Stade de France, Alexandra Boutelier, l’enceinte sera ouverte à la vaccination pendant les 6 prochains mois et concentrée sur des primo-vaccinations pendant les quatre premières semaines. « Ensuite, 50 % des créneaux de vaccination seront réservés aux habitants de la Seine-Saint-Denis », a-t-elle précisé.
Pourquoi pas des vaccidrives ?
À terme, le gouvernement espère ouvrir un à deux vaccinodromes par département (100 à 200 au total), en concertation avec les autorités locales – l’objectif étant de pratiquer 1 000 à 2000 injections quotidiennes par structure.
Le ministère de la Santé s’est dit prêt également à étudier la possibilité de « vaccidrives », comme l’avait proposé le maire de Valenciennes, Laurent Degallaix. « On veut mettre un drive de vaccination, c’est-à-dire que les gens pourront faire leur visite médicale de chez eux, ils recevront un QR code et ensuite ils viendront avec leur voiture pour se faire vacciner », avait-il suggéré.
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