Diplômés d’une école de commerce, James Cohen (25 ans) et Raphaël Tapiero (26 ans) ont fondé les centres de soins dentaires Dentego. Le premier cabinet a vu le jour en décembre 2013 dans le 17e arrondissement de la capitale.
Deux autres ont ouvert à Paris (11e) et Boulogne-Billancourt. Le concept : des soins de qualité « au juste prix », sans dépassements pour les soins conservateurs, et en tiers payant. L’offre concerne les soins de base, la pose de prothèses dentaires, l’implantologie, la chirurgie, l’orthodontie et le blanchiment dentaire. Un service d’urgence est assuré tous les jours sans rendez-vous. Les centres bénéficient de plateaux techniques dernière génération (radio numérique, scanner 3D, chaîne de stérilisation…).
Pour assurer la viabilité économique des centres, les fondateurs de Dentego ont misé sur la délégation des tâches. « Un dentiste perd en moyenne 30 % de son temps en tâches administratives. Dans nos centres, les dentistes sont 100 % concentrés sur leur cœur de métier », affirme James Cohen. Cette formule vise à séduire les jeunes praticiens rebutés par l’exercice libéral.
30 dentistes salariés
Dans ces trois centres, Dentego emploie actuellement 30 chirurgiens-dentistes salariés pour 25 fauteuils et 3 blocs de chirurgie. Chaque dentiste dispose de son assistante. Les tâches administratives (rendez-vous, devis, facturation, recouvrement, comptabilité, planning…) sont assurées par un secrétariat dédié.
Les praticiens disposent d’un salaire minimum et d’une part variable en fonction de leur activité et du chiffre d’affaires généré. « Un chirurgien-dentiste exerçant sur une base plein temps au sein de nos centres gagne en moyenne entre 7 000 et 10 000 euros par mois en fonction de son activité et de sa spécialité », explique Raphaël Tapiero. Des formations visent à uniformiser les pratiques. Dentego impose par exemple un groupement des actes avec des séances de soins plus longues – plutôt que multiplier les petits rendez-vous.
Le groupe propose des prothèses « made in France » qu’il fabrique dans son propre laboratoire parisien de 500 m2, en partie automatisé. « Grâce à la conception et à la fabrication assistée par ordinateur, nous arrivons à produire avec vingt salariés ce que les anciens labos réalisent avec cinquante », assure Raphaël Tapiero. Un quatrième centre Dentego doit ouvrir d’ici à un mois dans le quatorzième arrondissement de la capitale.
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