« Dans votre territoire de permanence des soins, le coût moyen d’un acte régulé en nuit profonde s’élevait à 9 188 euros en 2014 ». L’ARS de Franche-Comté a répondu au courrier que lui avait fait parvenir fin juin 8 praticiens effecteurs du 4e secteur de garde de Haute-Saône.
Ces médecins contestaient la décision de l’ARS d’en finir avec la période de nuit profonde dans leur secteur de garde, et se plaignaient du manque de concertation sur ce sujet.
Dans son courrier, l’ARS précise aussi que le montant total des astreintes versées dans la région pour la période de nuit profonde s’élève à 1,2 million d’euros par an, soit « un coût moyen de l’acte de 3 488 euros dans les 37 secteurs réalisant encore une effection sur de créneau ».
Sept réunions de concertation
Après avoir motivé sa décision d’en finir avec la tranche horaire de nuit profonde partout où son maintien ne se justifie plus, l’ARS revient sur l’accusation de manque de concertation. Selon elle, ce projet est actuellement soumis pour avis à l’Ordre des médecins, à l’URPS, aux préfets et aux CODAMU-PS. L’ARS rappelle aussi que pas moins de 7 réunions de travail et de concertation ont été organisées avec l’Ordre, l’URPS et le CHRU entre le 3 février et le 27 avril 2015 sur ce sujet.
« Nous regrettons qu’en dépit de ces réunions de travail, vous n’ayez pu être tenus informés par vos représentants des travaux en cours », conclut l’ARS.
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