L'ouverture de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) aux garçons hétérosexuels est en cours de réflexion par la Commission technique des vaccinations (CTV), rattachée depuis mars 2017 à la Haute autorité de santé (HAS).
Le Pr Élisabeth Bouvet, membre du collège de la HAS et présidente de la CTV, a indiqué que l'éventuelle extension d'indication du vaccin ferait l'objet de prochaines recommandations. « Un certain nombre de pays ont des programmes pour les filles et les garçons, cela incite à se poser la question en France », estime-t-elle. Le virus circulant entre filles et garçons, la vaccination permet de limiter la transmission et de protéger contre les maladies cancéreuses secondaires à l'infection.
Actuellement, le vaccin contre est recommandé chez les filles de 11 à 14 ans et en rattrapage jusqu’à 19 ans révolus, mais aussi chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes jusqu’à 26 ans (HSH) et chez les personnes immunodéprimées.
La feuille de route devrait être établie « incessamment », selon Catherine Rumeau-Pichon, adjointe à la directrice de l'évaluation médicale, économique et de santé publique de la HAS. Toutefois, l'extension de l'indication de la vaccination pose le problème de l'acceptabilité, alors que la couverture vaccinale chez les jeunes filles est jugée insuffisante.
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