Jean-Marie Le Guen porte un regard critique sur la politique de santé depuis mai 2012. « Jusqu’à présent, estime le député de la majorité, la santé n’a pas été abordée par le gouvernement. Je considère comme un échec personnel de ne pas avoir été capable de convaincre le président de la République que la santé est une priorité. » Le deviendra-t-elle avant la fin du quinquennat ? « Oui, car nécessité fera loi », pronostique-t-il.
Le député PS de Paris ne veut pas remettre en cause la liberté d’installation mais les 200 postes de praticiens territoriaux ne l’ont pas totalement convaincu : « Le problème de la démographie médicale risque de s’aggraver. Il faut augmenter le rythme des réformes pour améliorer l’accès aux soins sur tous les territoires. De jeunes Français compétents pourraient devenir médecins et ne le deviennent pas. Je le regrette. Je ne sais pas s’il faut aller jusqu’à abolir le numerus clausus, mais il faut l’augmenter beaucoup ».
Au chapitre des dépassements d’honoraires, le gouvernement « a plutôt agi », et il faut « attendre pour mesurer les résultats ». Jean-Marie Le Guen appelle à « réenchanter les professionnels de santé en leur faisant confiance et en soutenant les expérimentations locales ».
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes