Le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph* (GHPSJ) a inauguré ce mercredi ses nouvelles urgences, en présence de Claude Evin, ancien directeur de l’ARS Ile-de-France et ancien ministre de la Santé.
Les importants travaux de rénovation et de modernisation ont permis d’augmenter la capacité d’accueil du service de 1 750 m2 à près de 2 800 m2 pour un coût de 6,2 millions d’euros, financé par la fondation hôpital Saint-Joseph. « Nous voulions rompre l’idée des urgences "attente, danger, brancard, promiscuité", il était nécessaire de mettre en place une nouvelle organisation », a expliqué Georges-Christian Chazot, président du conseil de surveillance.
Tri des patients, deux circuits
Le service d’urgences rénové a ouvert ses portes à la mi-juillet lors d’une alerte canicule. « Nous avons un circuit valide ou couché axé sur la charge des soins », explique le Dr Olivier Ganansia, chef du service des urgences.
Le circuit valide est dédié aux personnes présentant des pathologies dont la prise en charge peut être rapide. Une infirmière d’accueil et d’organisation (IAO) fait le tri, après l’enregistrement à l’accueil, entre les patients nécessitant une prise en charge d’urgence, longue ou courte. Ils sont ensuite intégrés dans l’un des circuits ou orientés vers les autres partenaires de la Cité hospitalière dont le centre de santé Marie-Thérèse pour des consultations en médecine générale ou la maison médicale de garde.
Le circuit couché est destiné aux patients nécessitant une prise en charge plus lourde.
Près de 110 personnes par jour
Les circuits ont été aménagés autour d’un poste de soins central et comprennent 18 box de consultation, une salle d’urgence vitale capable d’accueillir quatre patients, une zone de surveillance pour huit personnes et une unité d’hospitalisation avec dix lits. « C’est un modèle que l’on doit promouvoir. Les urgences sont la vitrine des établissements de santé », a jugé Claude Evin lors de l’inauguration.
Le poste de soins central est équipé d’un écran géant avec un plan du bâtiment électronique, chaque membre de l’équipe balisant le parcours du patient à l’aide de vignettes. « Cela permet d’avoir une visibilité sur la disponibilité des salles d’examens », précise le Dr Ganansia. « Avant nous avions un service désuet calqué sur les années 80. Aujourd’hui, il faut ajuster mais globalement l’équipe est ravie », conclut-il.
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