Si les principaux syndicats de médecins libéraux (CSMF, MG France, FMF et SML) ont désormais appelé à la fermeture des cabinets médicaux en fin d’année , tous ne réclament pas ouvertement le retrait intégral du projet de loi de santé de Marisol Touraine qui sera examiné au Parlement début 2015. C’est en revanche la revendication radicale du SML qui en appelle aujourd’hui à l’« unité syndicale » pour atteindre cet objectif.
« Un bras de fer s’engage avec le gouvernement pour obtenir le retrait pur et simple du projet de loi, seule l’union syndicale permettra d’éloigner le spectre de l’étatisation qui menace la médecine libérale », fait valoir le syndicat du Dr Roger Rua qui « se refuse à tout aménagement du texte ».
Pétition, manif...
Le SML a lancé parallèlement une pétition nationale pour sensibiliser les patients à la défense du libre choix de leur soignant. Une nouvelle étape de mobilisation est déjà envisagée par le même syndicat avec l’appel à « une grande manifestation nationale », dont la date n’est pas arrêtée, au cas où le gouvernement resterait sourd à la contestation des médecins après le mouvement de fermeture des cabinets.
« La sauvegarde de l’exercice de la médecine libérale nécessite une union syndicale sans faille », insiste le SML qui souhaite rencontrer tous les autres syndicats représentatifs pour organiser ce combat unitaire.
Mise à jour : Au cours d’un conseil d’administration organisé mardi 11 novembre, la FMF (Fédération des médecins de France) a fait le choix de l'unité syndicale. Son président, le Dr Jean-Paul Hamon appelle à « un front uni pour aboutir au retrait pur et simple de la loi de santé ».
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