Si 57 % des Français ont « plutôt » confiance en la vaccination en général, seulement 22 % sont « tout à fait » d’accord avec l’idée que la vaccination à l’âge adulte présente plus de bénéfices que de risques.
Pour 60 % des Français, la question des effets secondaires est d’ailleurs le sujet de préoccupation majeure dont ils souhaiteraient parler avec un professionnel de santé. L’enquête IPSOS réalisée sur Internet pour le laboratoire Pfizer en juin 2016 auprès de 1 300 personnes de plus de 18 ans (dont 472 de 65 ans et plus) confirme le sérieux besoin d’information des Français en la matière. Si 73 % de l’ensemble des personnes interrogées considèrent ne courir ni plus ni moins de risque de contracter une pathologie infectieuse par rapport au reste de la population, il en va de même au sein des populations les plus exposées que sont les plus de 65 ans (73 %) et les malades chroniques (69 %). À peine quatre Français sur dix (39 %) sont par ailleurs sûrs d’être à jour de leur calendrier vaccinal. Également peu au fait des infections à prévention vaccinale, ils ne sont ainsi que 30 % à penser qu’il est possible de se protéger contre les infections invasives à pneumocoque ou à méningocoque. Pire : La moitié des Français interrogés estime que certaines maladies pour lesquelles il est recommandé de se faire vacciner n’existent plus.
Consultation dédiée
Les professionnels de santé sont de leur côté conscients des freins à la vaccination et de la nécessité d’en parler avec leurs patients. Sur les 184 médecins généralistes de ville et 128 pharmaciens d’officine ayant participé à l’enquête, 69 % des médecins estiment leur patientèle mal informée sur la gravité des maladies infectieuses pour lesquelles il existe un vaccin. Un constat que partagent 84 % des pharmaciens. Parmi les pistes pour améliorer l’adhésion vaccinale, 43 % des généralistes se disent favorables à une consultation dédiée à la vaccination. L’idée d’inscrire le statut vaccinal sur la carte vitale est aussi plébiscitée par 44 % des Français. Un levier partagé par 65 % des médecins généralistes et 71 % des pharmaciens.
D’après une conférence du laboratoire Pfizer
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