« Comment mieux défendre l’accès aux soins de nos concitoyens ? En les privant de soins bien entendu ! »
La Fédération hospitalière de France (FHF) joue la carte de l’ironie pour se désolidariser de la grève des médecins libéraux auxquels s’associent les cliniques.
Demain, « alors que les uns défileront dans les rues, les autres, hospitaliers publics, seront sur le pont pour prendre soin des Français », rappelle l’instance présidée par Frédéric Valletoux, anticipant une activité accrue dans les hôpitaux avec la grève des libéraux.
La FHF appelle le gouvernement à prendre « des mesures fortes pour redonner à la médecine de ville toute sa place » dans le système de santé et « renforcer l’attractivité de l’exercice libéral »... mais elle rappelle aux grévistes leurs « obligations, au premier rang desquelles la participation à la permanence des soins, contrepartie évidente du financement public dont ils bénéficient ».
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