Les médecins libéraux des unions régionales des professionnels de santé (URPS) refusent de subordonner leur désignation dans les conférences régionales de la santé et de l’autonomie (CRSA) à leur regroupement en fédération d’URPS.
Ce nouvel équilibre des pouvoirs dans la démocratie sanitaire est le fait d’une circulaire du ministère de la Santé, que les agences régionales de santé (ARS) doivent appliquer.
« Aussi longtemps qu’il n’y aura pas de fédération, précise la circulaire, il n’y aura pas de représentants des URPS dans les CRSA », s’agacent les médecins libéraux (réunis en conférence nationale des URPS).
Pour eux, le principe de fédération « n’a aucune légitimité démocratique pour représenter les professions de santé, décider, ou contractualiser en leur nom ».
Les CRSA sont les parlements sanitaires des agences régionales de santé. Les médecins libéraux y occupent six sièges sur 100, une situation qui « n’est pas représentative de la démocratie sanitaire », selon eux.
Ils exigent la recomposition de la représentation des professionnels libéraux de santé dans les CRSA.
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale