Plainte pour tentative de meurtre 

À la suite de la publication de ces enregistrements, la préfecture des Deux-Sèvres a tenu à donner sa version des faits. Dans un communiqué, la préfète salue « le rôle essentiel joué par un médecin de la gendarmerie, qui a notamment porté secours à un participant blessé en urgence absolue ». Un praticien qui aurait été lui-même « la cible de projectiles à son départ, alors qu’il a prodigué les premiers secours et attendu l’arrivée du Samu à ses côtés », affirme la préfecture. Elle souligne qu’il convient « en premier chef » d’assurer « la sécurité des personnels des sapeurs-pompiers ou du Samu »« Il n'est donc pas surprenant que, si ces conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre aient pu, pour certaines géolocalisations et dans certaines périodes de temps, indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat », avance la préfecture.

Le Samu 79 a lui aussi réagi sur les réseaux sociaux, mardi soir, rappelant « qu’envoyer une ambulance en zone d'affrontement avec de l'oxygène n'était pas recommandé avec le risque d'explosion » mais « qu’au vu de la situation, nous avons pris le risque de l'envoyer sous protection pour prendre en charge les victimes ».

Les parents de l’un des hommes dans le coma après une blessure grave à la tête viennent de porter plainte contre X pour « tentative de meurtre et entrave volontaire à l'arrivée des secours ».