Démonstration de force de la médecine libérale contre la loi de santé, le Black Friday a tenu ses promesses. Praticiens allongés à même le sol des caisses ou « escargotés » sur les axes routiers, cabinets fermés à double tour, cliniques paralysées, messages de rejet déversés dans toutes les oreilles et répétés sur toutes les ondes… Nul ne peut plus désormais ignorer qu’il y a comme un petit os avec les projets du gouvernement. À commencer par les députés qui examinent ce lundi, en deuxième lecture, le texte spectaculairement honni.
Mais qui l’Assemblée entendra-t-elle ? Les médecins furieux ? Ou Manuel Valls et sa ministre de la Santé, prêts à surtout… ne pas bouger, et qui ont coupé court, avant même d’entendre vendredi les cris et les klaxons, à tout aménagement de la loi.
Le CCNE invite la médecine à prendre ses responsabilités face aux vulnérabilités qu’elle crée
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme