Finis les duos du type Bertrand-Berra, Wœrth-Bachelot, Bertrand-Bas ou, pour remonter plus loin, les attelages Aubry-Kouchner ou Guigou-Gillot... La nouvelle pilote du ministère de la Santé est à la tête d’un « super-ministère » qui comprend aussi – et surtout – les Affaires sociales.
Et si Marisol Touraine dispose de ministres délégués fléchés pour l’épauler sur les dossiers « Personnes âgées », « Famille » et « Personnes handicapées », pour la Santé, il n’y en a point.
Dans un passé proche, seul Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé et de la Famille et de la Solidarité de Jean-Pierre Raffarin entre les printemps 2004 et 2005, présentait un profil similaire.
Cette « concentration » des compétences est-elle un avantage ou un inconvénient pour les dossiers du secteur ? Rend-elle la ministre difficilement accessible ? Est-ce une situation passagère – on peut imaginer qu’un ministre délégué à la Santé fasse son apparition dans le gouvernement après les législatives... ? À vous de débattre...
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie