Standard & Poor’s estime que l’évolution des techniques médicales pèse davantage que le vieillissement de la population sur les dépenses de santé des pays développés. L’Asie, protégée par son boom démographique et sa croissance économique, ne se trouve pas – pour le moment en tout cas – dans la ligne de mire de l’agence. Il faut dire aussi que la protection sociale y est très peu développée.
Pour les analystes financiers américains, des solutions existent pour maintenir le « AAA ». L’agence préconise une simplification et une informatisation des systèmes de santé, une intensification de la lutte contre les fraudes, un recours accru aux financements privés, ainsi que « la réduction de l’étendue et de la générosité de la couverture » des assurances-maladie.
Standard & Poor’s a rétrogradé la note de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) peu après avoir dégradé celle de la France. Dorénavant étiqueté AA+, le premier CHU de France (et le seul à être noté périodiquement) assure que sa capacité d’emprunt n’est en rien entamée par cette décision. « À court terme, il n’y aura pas de conséquences », assurait récemment Philippe Sauvage, directeur financier de l’AP-HP, dans les colonnes du « Quotidien ». « Nos taux d’emprunt se sont un peu relevés depuis juin 2011 mais ils restent historiquement bas : moins de 4 % sur 15 ans », ajoutait-il.
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