Stéréotypes et image brouillée

Publié le 05/12/2013
Article réservé aux abonnés

CERTAINES idées reçues sur les cliniques ont la vie dure : c’est ce qui ressort d’un sondage IPSOS pour le compte de la FHP. Un millier de Français ont été interrogés mi-novembre. La moitié ignore que l’hospitalisation privée fait de la cancérologie et de la psychiatrie. Un Français sur deux pense également que les soins sont moins bien remboursés en clinique qu’à l’hôpital public. Peu de personnes (17 %) savent qu’il existe des cliniques en zone rurale et dans les quartiers difficiles (à Marseille Nord, Stains, Trappes, Sarcelles, Roubaix..).

Les atouts reconnus par l’opinion publique (qualité des soins, performance, accueil personnalisé, prise en charge rapide) sont nuancés par des reproches aux cliniques sur l’accès aux soins. Si bien que les Français, quand on leur demande en quel acteur ils ont le plus confiance, répondent dans l’ordre : les médecins, les hôpitaux publics, les associations de patients. Les cliniques n’arrivent qu’ensuite... En bas de tableau se trouvent les laboratoires pharmaceutiques et les pouvoirs publics, derrière les mutuelles et l’assurance-maladie.

Pas étonnant que les Français aient une telle perception des cliniques « après une année de battage sur les dépassements d’honoraires », commente Élisabeth Tomé, déléguée générale de la FHP.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9286