E. Mc Closkey (Grande-Bretagne) a présenté les résultats de l’analyse d’un sous-groupe de l’étude ACTIVE (ayant inclus 2 463 femmes ménopausées) dont les femmes avaient un risque fracturaire élevé (risque à 10 ans ≥ 10 % et à 7,5 % pour les fractures de hanche).
À 18 mois, les femmes ayant reçu l’abaloparatide (ABL-SC, 80 µg/j) voient le risque de fracture significativement réduit par rapport au groupe placebo qu’il s’agisse des fractures vertébrales (0,5 versus 5,6 %, p < 0,0001) ou de l’ensemble des fractures ostéoporotiques quel que soit le siège.
Pour sa part L.A. Fitzpatrick (États-Unis) a présenté l’analyse par sous-groupes confirmant que l’efficacité de l’ABL-SC était globalement retrouvée quel que soit l’âge (< 65 ans ; 65-75 ans ; > 75 ans) et le T-score initial (≤ -2,5 versus -3,0 versus ≥ - 3,0), indépendamment des antécédents fracturaires.
Romosozumab
Concernant le romosozumab, F. Cosman (New York) a présenté les résultats de l’étude FRAME ayant comparé le produit (210 mg/mois) au placebo pendant 12 mois. 7 180 femmes ménopausées ont été incluses (âge médian 71 ans ; T-score -2,5).
À un an, le risque de nouvelles fractures vertébrales est réduit de 73 % (0,5 % versus 1,8 %, p < 0,0001), le bénéfice du traitement persistant après le passage sous dénosumab, c’est-à-dire à 2 ans (-75 %, p < 0,0001).
En outre, P. Geusens (Pays-Bas) a montré que la réduction du risque vertébral est rapide, les 3 fractures vertébrales sous romosozumab survenant pendant les 2 premiers mois de l’essai, avec une réduction significative à 12 mois (3 fractures vertébrales versus 17 dans le groupe placebo, p=0,001).
Au plan de la tolérance on note 5,2 % de réaction au site d’injection (versus 2,9 % sous placebo) et 2 ostéonécroses de la mâchoire dans le sous-groupe romosozumab, après 24 mois de suivi.
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