Nouvelle recette pour bien financer la recherche médicale.
Prendre un milliardaire américain, de préférence le top du top en la personne de Bill Gates.
Prendre aussi quelques finances publiques, de préférence royales et en « pounds » sonnantes et trébuchantes.
Bien secouer.
Attendre un petit moment puis récupérer le fonds de 3 milliards de livres (soit 4 milliards d’euros, quand même) ainsi constitué.
L’employer à tenter d’éradiquer le paludisme.
En croyant à sa bonne étoile.
« Le paludisme est une maladie extrêmement mortelle, a ainsi convenu le ministre britannique des Finances, George Osborne, portant le projet sur les fonts baptismaux devant l’école de médecine tropicale de Liverpool, mais avec les efforts réalisés dans les pays concernés et la recherche entreprise ici dans le nord de l’Angleterre nous pouvons l’éliminer. »
« Aucune créature ne cause autant de dévastation que le moustique. » Bill Gates et le même George Osborne l’ont écrit à quatre mains dans une tribune publiée cette semaine par le « Times » mais ils sont optimistes quant à leurs chances d’écraser l’ennemi, estimant que l’on pourra « éradiquer le paludisme de (leur) vivant ». Le milliardaire ayant 60 ans et le chancelier de l’Échiquier 44, la victoire ne devrait pas trop trop tarder.
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