Je suis de solitude et je suis de silence.
Je trace mon sillon dans les replis de l’ombre où se cachent la terre et l’arbre des mystères.
Je ne peux vous offrir qu’un peu d’air et de sel, qu’illusion et désir.
Ma route est longue encore avant le crépuscule, avant l’âtre paisible qui me réchauffera de ses rayons d’écorce, craquements de bois sec et chaleur bienvenue.
Ma route est longue avant le précipice où je pourrais jeter les oripeaux vieillis d’une vie retenue, toute une vie d’attente, toute une vie d’écoute, une vie dans mes mains qui se retiennent aux branches basses et aux épines.
Je ne peux vous offrir que le vent du feuillage et le sourire des fruits, pour alléger ma route dans le monstrueux cri du monde.
Je suis de solitude et je suis de silence.
Fatigué de paraître, fatigué de vieillir, épuisé par tant de blanches lunes, je suis de solitude au milieu des vivants.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation