La 33e édition du Téléthon, qui s’est tenue les 6 et 7 décembre, a permis de récolter 74,6 millions d’euros en faveur de la recherche sur les maladies génétiques. « Ce Téléthon 2019 est celui des promesses tenues », s’est félicitée Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à l’issue du marathon caritatif.
Le montant des dons est en hausse par rapport à l’édition 2018 (69,3 millions d’euros récoltés), qui avait été perturbée par le mouvement des Gilets jaunes. De nombreux événements avaient alors été annulés. Si cette édition a été peu affectée par les manifestations prévues (seule la « Marche des maladies rares » du samedi à Paris n’a pas pu avoir lieu), la somme récoltée n’a pas atteint le niveau de 2017, où 75,6 millions d'euros avaient été récoltés.
Les espoirs de la thérapie génique
Malgré ce résultat en demi-teinte, Laurence Tiennot-Herment s’est dite « reconnaissante de la générosité [des Français] et de leur fidélité », avant de rappeler les avancées réalisées grâce à la mobilisation des donateurs : « Il y a 30 ans, il n’y avait rien. La plupart des maladies rares ne portaient même pas de nom. Aujourd’hui, les victoires scientifiques portent des prénoms. »
Avec pour slogan « les traitements, ça urge ! », cette édition était placée sous le signe des « nouvelles victoires » espérées dans le développement de nouvelles thérapeutiques, notamment la thérapie génique. L’AFM-Téléthon consacre plus de la moitié des dons collectés à des recherches scientifiques dans ce secteur et obtient de nombreux succès. « Sur les huit premiers médicaments de thérapie génique ayant reçu une autorisation de mise sur le marché, quatre sont issus de recherches effectuées au sein de Généthon ou soutenues par le Téléthon », indiquait Serge Braun, directeur scientifique de l’AFM-Téléthon, lors d’une conférence de presse précédent l’événement.
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