UNE ÉTUDE française montre que l’urètre moyen joue un rôle déterminant dans l’infection par le VIH.
Cette étude a été menée par Yonathan Ganor (institut Cochin, Paris, CNRS, URMS 8104). Grâce à une collaboration avec le service de chirurgie plastique et réparatrice du Pr Marc Revol (hôpital Saint-Louis, Paris), les chercheurs ont pu travailler sur les cellules isolées de muqueuse urétrale humaine ou des morceaux d’urètre masculin reconstruits en laboratoire. Après mise en contact de ces éléments avec le VIH, ils ont découvert une zone de l’urètre moyen, située à environ 2-3 cm du gland, particulièrement sensible à l’infection, alors que le VIH 1 ne parvient pas à pénétrer au niveau du méat urétral ou du gland. L’épaisseur plus faible de la muqueuse de l’urètre moyen favoriserait le passage du virus à l’intérieur des macrophages, nombreux dans cette partie de l’urètre. Il semble que le virus infecte les macrophages de l’urètre lorsqu’il est transmis par le biais de cellules infectées, présentes dans le sperme et le liquide séminal, alors que le virus libre est peu ou pas infectieux.
Estro 2025 : du nouveau pour la désescalade en radiothérapie
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus