Par la loi du 10 juillet 1987 (en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés) et la loi handicap du 11 février 2005, les entreprises de 20 salariés et plus sont soumis à l’obligation d’embaucher des travailleurs handicapés à hauteur de 6 % de leurs effectifs. Ils peuvent néanmoins s’exonérer partiellement de cette obligation (50 % au maximum) en passant des contrats de fournitures, de sous-traitance ou de prestations de services avec les centres du secteur protégé, dont font partie les entreprises adaptées (EA).
Aujourd’hui, en France, environ 120 000 personnes déficientes visuelles, dont 18 000 aveugles, sont en âge de travailler.
Chez les 25-49 ans, le taux de chômage des déficients visuels atteint près de 30 % contre 8 % dans la population française. Et assez logiquement, la proportion d’inactifs augmente avec le degré de déficience. Ainsi, on déplore 25 % d’inactifs parmi les malvoyants moyens et 62 % chez les aveugles et malvoyants profonds. Cette situation traduit « vraisemblablement un phénomène de renoncement à l’emploi lié à la sévérité de la déficience visuelle », analyse l’association Valentin Haüy.
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