Les femmes doivent-elles porter le masque pendant leur accouchement ? Alors que la polémique enfle sur les réseaux sociaux, à la faveur du hashtag #StopAccouchementMasqué, lancé par le collectif « Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques », le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) précise sa position dans son protocole publié ce 30 septembre. Pour les femmes non suspectes d'être infectées, « le port du masque est recommandé en présence des soignants. Pendant les efforts expulsifs, le port du masque est souhaitable car il protège les soignants et la femme elle-même. Il ne peut être imposé ».
Le CNGOF ajoute qu'à la place d'un masque, la femme peut recourir à une visière, « pour faciliter les efforts et la communication avec l'équipe soignante ». Et si la parturiente n'a ni masque ni visière, le personnel doit porter un masque FFP2 et des lunettes de protection.
Présence du co-parent au maximum, mais limitation des visites postnatales
Par ailleurs, le CNGOF précise que la « présence du père est souhaitable au maximum, y compris lors d'une césarienne ». Quant aux visites postnatales, interdites lors du confinement, elles doivent rester limitées. « Il existe un large consensus pour ne laisser entre dans la maternité que le co-parent ou un accompagnant. Les visites de fratries ne sont pas recommandées », lit-on. Et d'appeler à adapter les recommandations à chaque maternité, en fonction des situations locales. Le retour à domicile rapide est encouragé.
En revanche, les femmes cas-contact possible, présentant de la fièvre et/ou avec des signes respiratoires (dyspnée) ou des signes de pneumonie ou anosmie/agueusie, doivent porter un masque chirurgical et subir un test diagnostique (RT-PCR) en urgence, tandis que le personnel doit être intégralement protégé, précise le CNGOF. La présence de l'accompagnant, asymptomatique, est conditionnée au reste des mesures d'hygiène. Un test RT-PCR peut lui être prescrit.
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