Les membres de l’Association Santé Environnement France dénoncent « le déni de l’Académie », laquelle réaffirmait hier l’absence de risque des antennes relais. « Nous sommes d’accord sur un point avec l’Académie, la nocivité des antennes relais n’a pas encore été confirmée. Mais, il ne s’agit pas pour nous de trancher la question scientifique, ni d’interdire les antennes relais. Cependant, comme elles présentent un risque, il faut qu’il y ait une véritable égalité face à celui-ci. Or, la loi est la seule à pouvoir garantir cette égalité. À la cité HLM de La Pinette à Aix-en-Provence, nous comptons encore et toujours 14 antennes relais sur le même toit ! À Aubagne, 17 ! Peut-on se permettre d’imposer cela à une population en lui expliquant que nous en saurons plus dans 20 ans lorsque la science aura tranché ? », explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF, à l’origine d’un appel pour une loi sur l’implantation des antennes relais.
« Faire comme si les problèmes n’existaient pas ne contribue pas à les résoudre, ni à les faire oublier de la population qui les vit et les subit au quotidien. L’Académie a eu beau affirmer en 1996, que l’amiante n’était pas vraiment problématique si on l’utilisait avec précaution. Le produit, déjà classé cancérigène depuis 20 ans, a tout de même été interdit en France l’année suivante » conclut le médecin.
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