Le Réseau Environnement santé se réjouit de l'adoption par la ville de Strasbourg de sa Charte « Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens ».
Cette charte qui fait suite à la 1re Rencontre européenne du 10 octobre dernier à Paris qui avait réuni les capitales Madrid, Stockholm, les communes de Grande-Synthe et Cœur d’Ostrevent, les établissements de santé (CHU de Lille, Maternité de Guéret) et de petite enfance (crèches de Limoges).
Par cette charte, les villes s'engagent notamment à interdire l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens sur leur territoire. Elles se doivent aussi de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation, de favoriser l’information de la population, des professionnels de santé, des personnels des collectivités territoriales, des professionnels de la petite enfance, des acteurs économiques de l’enjeu des perturbateurs endocriniens. De plus, elles devront mettre en place des critères d’éco conditionnalité interdisant les perturbateurs endocriniens dans les contrats et les achats publics. Les citoyens seront régulièrement informés de l'avancement des engagements pris.
Le conseil municipal de la ville de Strasbourg a voté à l’unanimité le vœu présenté par les élus EELV. Le Conseil de Paris l'avait adopté le mardi 12 décembre à l’unanimité.
« Par-delà les perturbateurs endocriniens, nous attendons du gouvernement qu’il s’engage pour une véritable politique de Santé environnementale. Cela passe par des États généraux de la santé environnementale pour refonder notre système de santé », a souligné André Cicolella, Président du RES.
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